Quels outils pour déceler les difficultés d’apprentissage?

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Publié 27/08/2013 par Hélène Robitaille

Votre enfant a-t-il des difficultés à décoder certains mots fréquents? A-t-il des difficultés à sauter sur un pied? Cette année encore, de nombreux parents se questionneront quant à savoir si leur enfant éprouve des difficultés d’apprentissage légères ou graves.

«Les difficultés d’apprentissage se révèlent vers sept ou huit ans», affirme Anick Gagnon, adjointe à la surintendance au Conseil scolaire Viamonde.

«C’est à cet âge-là qu’on peut commencer à noter un retard important, soit au niveau de l’orthographe et de la numéracie», poursuit-elle.

Les difficultés d’apprentissage peuvent prendre différents visages et varient en degré de sévérité d’un enfant à l’autre. Ces difficultés peuvent se manifester sur le plan de l’acquisition de nouvelles compétences en lecture et en écriture, sur le plan de l’écoute et de la communication orale, de la mémorisation d’information ou de la compréhension de certains concepts.

En Ontario, 6% des enfants âgés de six à quinze ans ont déjà éprouvé des difficultés d’apprentissage, selon une étude menée par Statistique Canada.

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Il est important de noter que les difficultés d’apprentissage ne sont pas liées à l’intelligence, mais plutôt à une carence reliée au traitement de l’information.

Stratégies à l’école

De nombreuses ressources sont disponibles aux enfants qui ont des difficultés d’apprentissage. Les «enseignants-ressources», responsables d’aider les élèves en difficultés au Conseil scolaire Viamonde, prennent le temps de discuter avec les parents afin d’établir une stratégie d’aide pédagogique adaptée aux besoins de leur enfant.

«C’est du cas par cas. Il faut vraiment bien connaître nos élèves pour bien les outiller. On utilise beaucoup la technologie, comme des logiciels de reconnaissance de la voix, où l’élève peut parler à son ordinateur et l’ordinateur va écrire certains mots pour lui», précise Mme Gagnon.

Peu importe le degré de difficulté qu’éprouve l’enfant, les établissements scolaires ont l’obligation légale d’accommoder ces enfants et de leur offrir des services adaptés.

La rentrée scolaire peut être un moment stressant pour les enfants sur le plan de la performance académique. Julie Myre-Bissaillon, spécialiste en éducation à l’Université de Sherbrooke, affirme qu’il ne faut surtout pas mettre trop de pression sur les enfants au premier cycle primaire.

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Le rôle des parents

«En tant que parent il faut être patient et prudent. On est dans une société qui veut aller extrêmement vite, alors qu’un enfant, on doit lui laisser le temps d’apprendre avant de dire qu’il a des difficultés. »

Selon Mme Myre-Bisaillon, le rôle des parents est d’encourager leurs enfants et de leur offrir un support affectif. Elle met aussi en garde les parents qui tentent de se substituer aux enseignants. «Il faut que les parents se situent en cohérence avec ce que l’enseignante prévoit faire, sinon on met l’élève entre deux chaises», dit Mme Myre-Bissaillon.

Afin d’avoir plus d’information sur les difficultés d’apprentissage et les ressources qui sont disponibles pour aider votre enfant, vous pouvez consulter l’Association francophone de parents d’enfants dyslexiques ou ayant tout autre trouble d’apprentissage, l’Association québécoise des troubles d’apprentissage et le Learning Disabilities Association of Ontario.

www.afped.ca
www.aqeta.qc.ca
aqeta.qc.ca

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