Durant les Olympiques, les centièmes de seconde distinguent les gagnants des perdants. Mais il semblerait que dans notre société, la valeur de nos expériences de tous les jours se mesure aussi chronomètre en main. Ne dit-on pas que le temps file quand on s’amuse? Plus il a filé, plus on se serait amusé?
Pourtant, dans ma dernière chronique (Prendre son temps… par les cornes), Matt Cutts nous expliquait que lorsque nous sommes ancrés dans nos routines, on ne voit pas le temps passer. Et ça ne semblait pas une bonne chose.
C’est relatif
J’ai trouvé un article qui résume bien les façons dont notre esprit nous joue des tours quand il est question de temps (10 Ways Our Mind Warps Time de Jeremy Dean, dans son blogue PSYBLOG).
Dans son deuxième point, le psychologue soutient qu’en fait, le temps ne «file» pas quand on s’amuse.
«À la fin d’une journée particulièrement excitante et amusante, votre petit déjeuner vous semble à des années de lumière, n’est-ce pas?» nous fait-il remarquer. Le temps se serait psychologiquement étiré.