Queen’s Park s’attaque à la rétention des élèves francophones

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Publié 21/03/2006 par Magdaline Boutros

Le gouvernement McGuinty a annoncé la semaine dernière la création d’un groupe de travail permanent sur l’éducation élémentaire et secondaire en langue française. Le mandat de ce nouveau comité sera de conseiller le ministre de l’Éducation sur des enjeux spécifiques à l’éducation en langue française, tels que la promotion de la culture française, la réduction de l’assimilation et la rétention des élèves francophones.

Vingt-deux acteurs du milieu de l’éducation seront réunis sur ce comité qui siégera tous les trois mois. Le gouvernement espère ainsi créer «un dialogue de haut niveau entre le ministre de l’Éducation, les conseils scolaires de langue française et les partenaires communautaires».

Plusieurs enjeux se retrouvent déjà sur la liste de priorités du comité. Parmi ceux-ci, on retrouve:
• la rétention des élèves dans les écoles francophones jusqu’à la 12e année;
• des mesures visant à combler la pénurie de personnel dans le système d’éducation de langue française;
• des possibilités de collaboration accrue entre les conseils scolaires de langue française, les fournisseurs de services à la petite enfance et les établissements d’enseignement de langue française et bilingues.

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La création de ce nouveau comité a été accueillie favorablement par les acteurs du milieu de l’éducation de langue française de l’Ontario. Dorothée Petit-Pas, présidente de l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC), et Ronald Marion, président de l’Association des conseillères et des conseillers des écoles publiques de l’Ontario (ACÉPO), ont tous deux souligné leur empressement à débuter leur travail au sein de ce nouveau groupe de travail.

Paul Taillefer, président de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), a pour sa part affirmé que «ce nouveau groupe de travail permettra à toutes les composantes de la communauté francophone de l’Ontario de travailler ensemble, et de concert avec le ministre de l’Éducation, à identifier les meilleures solutions pour assurer la vitalité et la pérennité de nos écoles de langue française.»

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