à 13h48 HAE, le 15 août 2012.
TROIS-RIVIÈRES, Qc – La candidate du Parti québécois Djemila Benhabib retirerait le crucifix accroché au centre de l’Assemblée nationale, même si sa chef Pauline Marois est de l’avis contraire.
Lors d’une conférence de presse avec Mme Marois, mardi, Mme Benhabib a déclaré que ce symbole religieux contrevient à l’apparence de neutralité de l’État.
«L’Assemblée nationale doit représenter la volonté du peuple et le peuple ne doit pas être assujetti à une quelconque religion, a-t-elle dit. Parce que de toutes façons, dans ce peuple québécois, il y a une multitude de gens, de convictions religieuses, philosophiques et spirituelles.»
La candidate, qui brigue les suffrages dans la circonscription de Trois-Rivières, a affirmé qu’elle se rallie toutefois à l’orientation déterminée par Mme Marois, qui veut garder le crucifix installé au Salon bleu, au-dessus de la tribune du président.