à 22h46 HAE, le 21 août 2012.
QUÉBEC – Aux yeux de François Legault, Jean Charest n’a pas livré la marchandise en près d’une décennie de pouvoir, tandis que ce dernier estime que le chef de la Coalition avenir Québec n’a pas les convictions nécessaires pour se qualifier comme premier ministre du Québec.
C’est ce qui ressort, en substance, du deuxième de trois débats télévisés à être diffusés sur les ondes du réseau TVA, et au cours duquel s’affrontaient le chef libéral et son homologue de la CAQ.
Les échanges de mardi soir ont été plus polis et posés que la veille, alors que M. Charest croisait le fer sans ménagement avec la chef péquiste Pauline Marois.
Si le Québec vit un problème de corruption, c’est parce que le premier ministre Jean Charest a fait preuve d’une trop grande tolérance envers les écarts de comportement de ses ministres, a dit d’entrée de jeu le chef de la Coalition avenir Québec. M. Legault a rappelé à son adversaire que plusieurs de ses ministres, au fil des ans, dont Nathalie Normandeau, Tony Tomassi et Michelle Courchesne, avaient fait l’objet de diverses allégations ayant terni la réputation du gouvernement.