à 16h44 HNE, le 14 février 2013.
QUÉBEC – Le grand consensus attendu au Sommet sur l’enseignement supérieur dans moins de deux semaines à Montréal n’aura pas lieu. Les militants de l’ASSÉ vont bouder la rencontre, furieux de ne pas pouvoir imposer leur ordre du jour en faveur de la gratuité scolaire.
L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) ne va pas se prêter au jeu du gouvernement en participant à un exercice dont l’issue est connue d’avance, a expliqué jeudi le porte-parole Jérémie Bédard-Wien.
La présence de l’ASSÉ ne servirait «qu’à légitimer des décisions déjà prises derrière des portes closes, comme par exemple l’indexation des frais de scolarité que personne autour de la table du Sommet n’aura voulue», a-t-il déclaré.
Face à la «trahison» du gouvernement dirigé par Pauline Marois, l’ASSÉ «n’a plus le choix», a poursuivi le porte-parole du regroupement étudiant _ réputé le plus radical _ qui compte 70 000 membres.