à 16h27 HAE, le 23 juillet 2012.
MONTRÉAL – La Cour d’appel a rejeté, lundi, la requête pour autorisation d’en appeler des associations étudiantes qui contestaient le rejet de leur demande de sursis, en attendant qu’un jugement sur le fond soit rendu sur la loi spéciale qui encadre les manifestations.
Dans son jugement rendu lundi, la Cour d’appel estime que le juge de la Cour supérieure qui avait rejeté la demande de sursis visant l’application de certains articles de la loi spéciale, en attendant le jugement sur le fond, n’a pas erré.
«Je ne peux déceler de faille dans le jugement de première instance qui pourrait justifier l’intervention de la Cour à cet égard. Le juge de première instance a retenu les bons critères et les a analysés selon une grille qui est conforme aux règles applicables», écrit le juge François Doyon, de la Cour d’appel, district de Montréal.
Les manifs sont encadrées, pas interdites
Le juge de première instance, François Rolland, avait rejeté la demande de sursis des associations étudiantes, le 27 juin dernier. Il avait notamment souligné que la loi ne prohibe pas les manifestations, mais qu’elle les encadre en déterminant les modalités de leur tenue. Il avait rappelé que plusieurs organisations donnaient déjà leur itinéraire volontairement aux services policiers avant l’adoption de la loi spéciale.