Les débordements de joie aux quatre coins du monde suscités par l’élection de Barack Obama à la présidence des États-Unis s’accompagnent d’immenses espoirs et de nombreuses attentes. Pour le moment, la priorité des priorités c’est le traitement de la crise financière actuelle; la relance de l’économie américaine, européenne et asiatique.
L’Afrique attend certainement un coup de pouce de la part de Barack.
Certains dirons qu’il faut augmenter l’aide au développement en Afrique. C’est vrai. Cependant, je crois pour ma part que l’Afrique n’a pas besoin d’argent en priorité. Parfois, investir en Afrique ressemble à verser de l’eau dans un seau troué.
Tant que ce continent restera découpé, divisé en 50 morceaux, les chances de le développer resteront faibles. L‘Afrique a été divisée en petits morceaux pendant la conférence de Berlin le 15 novembre 1884. Cette stratégie a permis aux grandes nations européennes d’avoir chacun, leur part du gâteau africain et de faire des petits pays d’Afrique des proies faciles.
Proies faciles, pas seulement pour l’Europe mais aussi pour la Russie, les États-Unis et depuis une dizaine d’années pour la Chine et l’Inde.