Quatre mois de vie simulée sur Mars pour élaborer un menu

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Publié 14/08/2013 par Jennifer Sinco Kelleher (The Associated Press)

à 21h36 HAE, le 13 août 2013.

HONOLULU – Six chercheurs ont passé les quatre derniers mois dans un dôme, sur le versant stérile d’un volcan à Hawaii, afin de déterminer ce que devraient manger des astronautes durant une mission sur Mars et ailleurs dans l’espace.

Ils en sont redescendus mardi avec leurs recettes, mais sans les combinaisons spatiales qu’ils devaient porter chaque fois qu’ils s’aventuraient hors du dôme, sur le versant nordique du volcan Mauna Loa, qui a fait éruption pour la dernière fois en 1984.

Les six chercheurs ont été sélectionnés par l’université d’Hawaii et l’université Cornell pour mener cette étude financée par la NASA. Ils devaient préparer des repas à partir d’aliments déshydratés et en conserve. Ils ont évalué des repas préparés similaires à ceux que consomment présentement les astronautes en mission, mais ont aussi préparé eux-mêmes certains repas, afin de combattre la malnutrition et la monotonie alimentaire.

Le commandant Angelo Vermeulen a affirmé, mardi, que le problème avec les ingrédients non-périssables est qu’ils sont habituellement hautement transformés et qu’ils manquent de fibres. Il a ajouté avoir été impressionné par la similarité du goût des produits lyophilisés et des produits frais.

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Mais ce qui sera important d’inclure dans les garde-mangers des futures missions spatiales est la nourriture réconfortante. Dans son équipage, les membres se sont ennuyés de la tartinade chocolatée Nutella, dont ils disposaient en quantité limitée et qu’ils devaient rationner.

Le climat tempéré d’Hawaii et les particularités géologiques de Mauna Loa constituaient un décor parfait pour l’étude, affirme la professeure associée de l’université d’Hawaii-Manoa, Kim Binsted, qui n’a toutefois pas participé à la simulation. La région est isolée, bien qu’accessible, et ne présente aucune vie végétale ni animale. «Ça ressemble à la planète Mars», considère-t-elle.

Il faudra plusieurs mois pour traiter l’information collectée lors de la simulation.

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