Le folklore des danses traditionnelles européennes, popularisé par Balfolk Toronto, est à l’honneur tous les lundis à La Revolucíon (2848 rue Dundas Ouest) et l’été à High Park en plein air: des danses collectives, en chaînes ou en couple, comme la Bourrée, une danse du Massif central de la France, la Gigue très populaire au Québec, la Gavotte, la Mazurka originaire de Pologne, les Valses et les Scottishes…
Emilyn Stam, co-fondatrice de Balfolk Toronto, est née en Colombie-Britannique, mais a vécu aux Pays-Bas. «C’est là-bas que j’ai appris la musique et les danses européennes.» Elle considère que les danses folkloriques sont très vivantes.
C’est avec Tangi Ropars, un Canadien ayant vécu en France, que les deux passionnés ont décidé d’organiser à Toronto des soirées où les gens pourraient venir régulièrement à la façon des bals de petits villages. Les deux musiciens se sont rencontrés au sein du groupe The Lemon Bucket Orkestra à Toronto.
Pour Tangi Ropars, «ces soirées permettent de se rassembler. Avant, les habitants des villages se déplaçaient pour aller parler avec leurs voisins et pour trouver leurs femmes dans ces soirées dansantes.»
Des musiques remises au goût du jour
Sasi Ardiak («brebis de broussailles et de makis» en basque) s’est produit ce vendredi 14 avril à l’occasion du rendez-vous Balfolk au Dovencourt House. Le groupe vient du Pays basque, une région française connue pour ses traditions et son terroir.