La psychologie, comme étude des comportements et des réactions d’une personne en fonction de son environnement social ou physique, a depuis quelques années fait son entrée dans des domaines auxquels elle n’était pas vraiment associée.
Il en est résulté de nouvelles disciplines affichant le terme «psycho» dans leur titre, comme la psychohistoire, la psychopolitique, la psychocommunication.
Psychohistoire
C’est un professeur de l’université Brandeis, à Waltham, au Massachusetts, Rudolph Binion (1927-2011), qui s’est fait le pionnier de la psychohistoire. Il en donne la définition suivante: «La psychohistoire explore, selon sa propre méthode appliquée à des situations historiques, les processus humains, tant collectifs qu’individuels.»
Dans son Introduction à la psychohistoire, des conférences au Collège de France de Paris, Rudolph Binion applique sa méthode au cas d’Hitler pour expliquer son antisémitisme personnel (étude psychohistorique de l’individu) transféré à la population allemande (étude psychohistorique des groupes).
En simplifiant ces études très fouillées, om peut résumer ainsi le processus. En 1907, Hitler (né le 20 avril 1889) assiste à la mort de sa néré Klara soignée pour un cancer du sein par un médecin juif avec du iodoforme, un médicament de l’époque ayant une très forte et tenace odeur.