13 oct 2012 11h17
KINSHASA – La toute première rencontre entre Pauline Marois et Stephen Harper a été « presque chaleureuse » si l’on en croit la première ministre du Québec. Loin du duel attendu par certains, les deux politiciens ont échangé de façon « très cordiale » sur différents enjeux, mais se sont réservé les sujets qui fâchent pour plus tard.
Le hasard du calendrier a voulu qu’ils se rencontrent non pas à Ottawa ou Québec, mais sur le continent africain, en marge du 14e Sommet de la Francophonie, à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
À l’issue de cet entretien, Mme Marois a indiqué que même si M. Harper est fédéraliste et qu’elle-même est souverainiste, il était malgré tout possible « d’arriver à des ententes ».
« Rencontre excellente », « très positif, très cordial », « presque chaleureux »: les qualificatifs employés par la chef péquiste étaient loin d’une rhétorique guerrière.