Première Franco-Ontarienne à la Cour suprême

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 30/08/2011 par Paul-François Sylvestre

C’est à Louise Charron que revient l’honneur d’être la première Franco-Ontarienne appelée à siéger à la Cour suprême du Canada. Née à Sturgeon Falls le 2 mars 1951, diplômée de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, elle a été admise au Barreau de l’Ontario en 1977.

Louise Charron exerce principalement le droit civil et le droit criminel. De 1978 à 1988, elle agit comme procureure adjointe de la Couronne pour le district judiciaire d’Ottawa-Carleton.

Professeure de common law en français à son alma mater, elle est nommée juge de la Cour de district et juge locale de la Haute Cour de justice de l’Ontario en 1988, puis juge de la Cour de l’Ontario (division générale) en 1990.

Formatrice dans l’âme, la juge Charron participe activement à plusieurs tribunaux-écoles, ainsi qu’à de nombreuses activités de formation permanente à l’intention des juges et des avocats. Elle est directrice adjointe de l’Institut national de la magistrature de 1994 à 1996.

Publicité

Nommée juge à la Cour d’appel de l’Ontario en 1995 et juge adjointe de la Cour de justice du Nunavut de 1999 à 2004, Louise Charron devient juge à la Cour suprême du Canada le 30 août 2004.

Depuis sa nomination, Louise Charron a reçu des doctorats honorifiques du Barreau du Haut-Canada (2004), de l’Université Nipissing (2005) et de l’Université Laurentienne de Sudbury (2006). Elle est mère de Gabriel, fils du romancier Daniel Poliquin, et belle-mère de Michael et Steve, fils de son mari William Blake.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur