à 07h23 HAE, le 23 mai 2012
LE CAIRE – Près d’un an et demi après le départ d’Hosni Moubarak, des millions d’Égyptiens, déterminés à mettre un terme à des années de régime autoritaire, patientaient mercredi, parfois pendant des heures, devant les bureaux de vote du pays pour choisir librement leur premier président.
Treize candidats se présentent au premier tour de la présidentielle, qui a débuté mercredi à 8h, pour deux jours. Parmi eux: des figures du régime Moubarak qui promettent la stabilité, des islamistes qui cherchent à consolider leur pouvoir politique, mais aussi des libéraux. Cinquante millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour les départager.
Aucun candidat ne semblant en mesure d’obtenir plus de 50% des voix, un deuxième tour devrait avoir lieu les 16 et 17 juin entre les deux qui arriveront en tête. Le vainqueur serait alors proclamé le 21 juin.
Le Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui gouverne l’Egypte depuis la démission du président Hosni Moubarak le 11 février 2011 sous la pression de la rue, a promis de céder le pouvoir à un gouvernement civil d’ici le 1er juillet, mais des doutes subsistent sur l’influence qu’ils conserveront.