Premier évêque de Toronto

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Publié 13/12/2011 par Paul-François Sylvestre

C’est le Vicariat apostolique de la Nouvelle-France qui exerce le premier encadrement ecclésiastique en Ontario, à partir de 1658. Ce vicariat devient le diocèse de Québec en 1674 et c’est lui qui nomme les premiers curés en Ontario, au XVIIIe siècle.


Ce n’est qu’en 1819 que l’Église catholique crée un premier encadrement ontarien, soit le Vicariat apostolique du Haut-Canada, qui devient diocèse en 1826, basé à Kingston; il est plus tard subdivisé pour créer les diocèses de Toronto et de Bytown (Ottawa).


C’est le pape Grégoire XVI qui crée le diocèse de Toronto le 17 décembre 1841; ce dernier se rapporte alors à l’archidiocèse de Québec et son premier évêque est Mgr Michael Power. En 1856, le pape Pie IX subdivise le diocèse de Toronto pour créer les diocèses de Hamilton et de London.


Le 18 mars 1870, Pie IX élève le diocèse de Toronto au rang de siège métropolitain ou d’archidiocèse. Aujourd’hui, tous les diocèses au sud de Toronto se rapportent à l’archidiocèse de Toronto, soit les diocèses de Hamilton, St. Catharines et London.


Un seul francophone a occupé le siège épiscopal de Toronto, soit Mgr Armand-François-Marie de Charbonnel, de 1850 à 1860.


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C’est ce comte français devenu évêque malgré lui qui a fait venir les Pères basiliens, les Frères des écoles chrétiennes et les Sœurs de Saint-Joseph dans le diocèse de Toronto.


Il a utilisé sa fortune personnelle pour payer la dette de la construction de la cathédrale. C’est lui qui a fondé St. Michael’s College en 1852 et qui a installé, en 1858, le chemin de la croix dans la cathédrale (il est en français).


L’archevêque actuel est Mgr Thomas Collins, nommé en janvier 2007, avec comme auxiliaires Mgrs John Boisseonneau, William McGrattan et Vincent Nguyen, le plus jeune évêque canadien et le premier d’origine asiatique (Vietnam).

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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