Le récent colloque sur les changements climatiques a sensibilisé les médias et les Canadiens à l’état de la planète. L’activité humaine et nos gouvernements demeurent les grands responsables du gâchis environnemental. En raison des gaz à effet de serre, Montréal est la région du monde où l’augmentation de la température a été la plus marquée. L’érosion des berges de la Côte-Nord a triplé depuis quelques années. Certaines parties du globe voient disparaître chaque jour plus de 100 espèces végétales et animales. En somme, la planète craque de partout.
Alors que nous sommes plongés dans une élection fédérale inutile qui engouffre 240 millions $, les médias ignorent délibérément la seule alternative valable pouvant renverser la vapeur, le Parti Vert du Canada.
Les médias ne rapportent strictement rien sur lui et son programme audacieux. À la rubrique «Où sont les chefs aujourd’hui?», le chef du PVC ne figure jamais… même s’il est appuyé dans tout le pays par de valeureux candidats. Face aux autres partis qui tiennent un discours faussement combatif en matière de protection de l’environnement, le PVC constitue l’unique bouée de sauvetage à laquelle la nation peut s’accrocher. Il est le seul parti qui ne favorise pas la politique des bras croisés, ou celle des petits pas.
Pourquoi le consortium des médias écarte-t-il Jim Harris des débats des chefs? De quel droit les médias peuvent-ils juger de ce qui est bon ou non pour le peuple? Pourquoi téléguider le vote populaire vers un choix limité d’options politiques, et ainsi déterminer qui seront nos élus?
Un pays où l’information n’est pas libérée n’a rien de démocratique. Écarter un acteur aussi important que le PVC donne à penser qu’il y a manipulation d’information à dessein de biaiser le jeu électoral. Pourquoi les médias n’aident-ils pas l’électeur à voter de façon éclairée?