Il y a quelques semaines, nous célébrions la semaine nationale du bénévolat. En milieu minoritaire francophone, le bénévolat donne l’opportunité de vivre en français, de participer à la construction communautaire, en plus de soutenir nos organismes communautaires.
Personnellement, je fais du bénévolat dans la communauté franco-ontarienne pour démontrer ma reconnaissance, pour la remercier de me faire confiance, de contribuer à travers ses impôts à mon niveau de vie, de me permettre de m’épanouir en français à Toronto. Sans elle, je m’assimilerais et n’aurais pas un travail en français.
Je participe pour que la communauté francophone de Toronto prenne sa place dans l’espace urbain anglo-dominant et puisse se reproduire et acquérir les capacités communautaires pour assurer sa pérennité. Par ailleurs souffrant d’une maladie chronique au pronostic incertain, mon action bénévole dans la communauté franco-torontoise donne un sens à ma vie et me fait oublier cette incertitude.
Depuis mon arrivée en Ontario français en 1993, je suis tous les jours émerveillé par la richesse de nos communautés à travers la province, de nos communautés des minorités raciales et culturelles. Comme tout le monde, je constate que nous avons des difficultés, mais je préfère fixer mon attention sur les solutions et j’ai la ferme conviction que nous avons les ressources nécessaires pour les résoudre.