Pour une vie étudiante en français

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Publié 12/11/2013 par Claire Porcher

Passée, présente et future. Vendredi dernier, le Regroupement Étudiant Franco-Ontarien (RÉFO) et son coordonnateur Alain Dupuis ont consacré un après-midi à l’histoire franco-ontarienne.

L’objectif de ce rassemblement organisé au Centre d’excellence du Collège Glendon de l’Université York: tisser des liens entre étudiants et communauté francophones.

Et puisqu’il ne faut jamais oublier ses origines, l’historien Serge Dupuis a ouvert la conférence en réussissant, comme il le dit lui-même, «l’exploit» de résumer 400 ans de présence francophone en Ontario en… 49 minutes! De la période coloniale française à la période contemporaine, le spécialiste a balayé l’histoire avec brio, devant une dizaine d’étudiants et acteurs de la communauté.

Stimuler la participation des étudiants

Car pour continuer à écrire cette histoire franco-ontarienne, les principaux acteurs de la communauté francophone de Toronto ont été conviés à prendre la parole lors du rassemblement.

Concernés par le manque de lien avec les jeunes étudiants francophones, le Théâtre français de Toronto, avec son directeur artistique Guy Mignault, l’Association des communautés francophones de l’Ontario à Toronto avec l’un des membres du conseil administratif, Thomas Gallezot, ainsi que le Centre francophone représenté par Sabine Raboteur, ont tous répondu présent à l’invitation du RÉFO.

Ils ont ainsi pu présenter leur organisme, faire passer leur message, énumérer leurs missions et expliquer comment les étudiants peuvent s’impliquer dans la communauté par leur biais. Tous ont notamment souligné l’importance et le besoin de volontaires dans les divers évènements organisés.

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Les quelques élèves présents ont parfaitement illustré cette francophonie dissimulée au sein du campus, qui compte environ 900 étudiants francophones (sur 2700 au total). Et même les jeunes présents ont avoué «ne pas avoir conscience» de toute cette information développée par les organismes, une information «qui n’arrivait pas forcément aux étudiants».

Potentiel inexploité

Un gros potentiel existe pourtant et ne reste plus qu’à être exploité par ces jeunes en recherche identitaire linguistique. L’après-midi s’est terminée par une table ronde étudiants/RÉFO pour essayer de comprendre et dépasser les barrières du campus, pour vivre une pleine vie étudiante en français.

Le manque de lieu de rassemblement, la représentation dans l’association étudiante, les problèmes d’accès à n’importe quel cours ou ressource en français, etc. ont ainsi été évoqués.

Pour mettre en avant la minorité invisible francophone du Collège, un partenariat et un échange avec les différentes organisations présentes ce vendredi ont aussi été sollicités. Alors que la question sur l’avenir des études collégiales et universitaires en français en Ontario est omniprésente, il reste encore beaucoup de choses à développer sur le campus bilingue de Glendon.

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