Quels que soient ceux qui seront bientôt au pouvoir au niveau fédéral, je tiens à faire part aux partis en présence de deux de mes préoccupations qui ne sont pas sous les feux de la rampe: l’environnement, en pensant notamment au monde que nous allons laisser à nos enfants et petits-enfants, les miens entre autres; l’aide publique du Canada aux pays moins bien nantis que le nôtre.
Sur ce dernier point, le gouvernement Harper avait décidé, dans son budget déposé en février dernier, un gel en la matière. S’il est réélu, va-t-il nous remettre ça sur le tapis?
Je lis pourtant ces jours-ci, dans un quotidien d’ici, que « le prix des aliments explose », que c’est « une menace claire et grandissante pour les pays en développement », que, selon la Banque Mondiale, « 935 millions de personnes souffrent de malnutrition chronique ».
Alors, après le 2 mai prochain, va-t-on faire davantage ou reculer un peu plus quant à notre contribution comme pays pour éradiquer la pauvreté à l’échelle de la planète, que ce soit sous l’angle de l’alimentation ou sous d’autres aspects?