Un nouvel outil en cours d’élaboration à l’Université Carleton sera en mesure d’identifier rapidement et facilement la présence de deux composés dans la viande de porc, qui peuvent lui donner une odeur désagréable lorsqu’elle est cuite.
Dans le domaine du porc, cette odeur est appelée «l’odeur de verrat» et elle provient de deux composés, le scatole et l’androsténone, trouvés parmi les porcs non castrés (verrats) ou les mâles entiers.
Actuellement, pour éviter la possibilité d’odeur de verrat, la majorité des agriculteurs font castrer les porcelets mâles à un très jeune âge. Il s’agit d’un travail intensif pour les agriculteurs et stressant pour les animaux.
Par conséquent, l’industrie est à la recherche depuis longtemps d’options qui pourraient conserver le bon goût du bacon et des produits du porc.
Comme un test de grossesse
La Dre Maria DeRosa, du département de chimie de l’université, est en train d’élaborer un outil semblable à un test de grossesse utilisé chez les femmes qui permet de détecter les deux composés, soit avec des animaux vivants ou lors du traitement de carcasses.