Certains reportages, y compris un article publié dans votre journal, donnent l’impression que Postes Canada a institué une politique visant à mettre fin à la livraison rurale traditionnelle. C’est faux. Postes Canada et son actionnaire (le gouvernement fédéral) sont engagés à servir tous les Canadiens, y compris les Canadiens vivant en milieu rural, de la façon la plus pratique et sécuritaire qui soit.
L’évaluation de la sécurité routière aux boîtes aux lettres rurales découle des quelque 800 plaintes déposées par les Factrices et facteurs ruraux et suburbains (FFRS) et une quarantaine de décisions rendues par Ressources humaines et Développement social Canada (RHDSC) suite à certaines de ces plaintes. Certaines décisions de RHDSC nous ont même forcés à cesser de livrer le courrier immédiatement. La loi nous oblige à évaluer la sécurité routière aux BLR pour nous assurer qu’elles sont sécuritaires. L’évaluation se fait par le biais d’un ensemble de critères.
C’est d’ailleurs ce que nous faisons actuellement. Lorsque nous devons mettre fin au mode de livraison traditionnel, nous offrons toujours de travailler avec les personnes touchées afin de trouver la meilleure option qui soit.
Nous avons prévu de dépenser une somme supplémentaire de 475 à 640 millions de dollars pour la livraison rurale au cours des cinq prochaines années. Ce montant ne vise pas simplement, comme le laisse entendre l’article, à défrayer les coûts de l’évaluation.