Politicien, athlète, écrivain

1. Je suis né à Ottawa le 22 octobre 1929. Chiropraticien de profession, je deviens commissaire d’écoles, puis député fédéral d’Ottawa-Est (1972-1994).

Je donne à ma circonscription le vocable « Ottawa-Vanier » en 1974. Whip en chef de l’Opposition officielle (1984-1990), leader de l’Opposition officielle à la Chambre des communes (février 1990 – février 1991), je suis nommé au Sénat le 23 novembre 1994. J’assume la présidence de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, de 1997 à 1999.

Ardent défenseur des droits linguistiques, je reçois le Prix Boréal de la Fédération des communautés francophones et acadienne (1998), l’Ordre de la Pléiade, l’Ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures, l’Ordre du Canada et la Légion d’honneur (2002).

Qui suis-je?

2. Je suis né à Penetanguishene le 25 octobre 1913. Je commence à jouer au base-ball dans ma ville natale, puis à Creighton Mines, près de Sudbury.

Recruté par des dépisteurs professionnels pour jouer avec les Maple Leafs de Toronto, j’évolue avec cette formation de 1938 à 1940. Puis je suis invité à me joindre aux Athletics de Philadelphie, comme lanceur. J’interromps ma carrière pour m’enrôler dans l’aviation canadienne.

Après la guerre, je reviens au base-ball. Souffrant de troubles nerveux qui seraient des séquelles de mon expérience dans les camps de prison, je dois mettre fin à ma carrière en 1950. Élu membre du Temple de la renommée des sports du Canada (1976) et du Temple canadien de la renommée du base-ball (1982), je meurs le 10 janvier 1997.

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3. Je suis né à Montréal le 23 octobre 1967. Je quitte très tôt le Canada pour l’Afrique où mes parents d’origine rwandaise décident de ramener leur famille.

Je vis tour à tour au Congo, au Togo, au Gabon et au Bénin où mon père, fonctionnaire international, est appelé à travailler. Je quitte ma famille en 1987 pour poursuivre mes études universitaires à Sudbury et Toronto (où je m’installe). Je publie un premier roman, Toronto je t’aime (2000), et remporte le Prix Trillium. Mon deuxième roman, Ce pays qui est le mien, paraît en 2003 et est finaliste au Prix du Gouverneur général du Canada. Mon troisième roman est Un passage vers l’Occident.

Je signe aussi des nouvelles dans la revue Virages.

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