Toronto compte 500 policiers francophones sur 5000 policiers. Pour le Comité consultatif communautaire francophone du service de police de Toronto (CCCF), l’objectif principal est d’encourager le recrutement de nouveaux agents bilingues.
«C’est fondamental, en situation de crise, de pouvoir s’exprimer dans sa langue maternelle», explique Tina-Louise Trépanier agente de liaison francophone, elle-même policière, lors d’une collecte de fonds organisée par le comité samedi dernier.
Recrutements
Les missions du comité sont diverses. Dernièrement, il s’est appliqué à promouvoir la profession de policier auprès des élèves.
Le CCCF traduit les pamphlets de recrutement de la police et les distribue dans les centres communautaires francophones. Tina-Louise Trépanier va dans les écoles pour parler de son métier.
«Nous manquons d’agents des forces de l’ordre qui parlent français. Mais la situation s’améliore. Les services de police sont plus attentifs qu’avant à la population francophone.»