Il y a cinq ans, le Parlement du Canada apportait des modifications importantes à la partie VII de la Loi sur les langues officielles visant la promotion de l’anglais et du français au pays. Ces modifications avaient pour but de refléter le plein engagement du gouvernement à l’égard de la dualité linguistique et de clarifier les obligations des institutions fédérales.
Toutes les institutions fédérales sont maintenant tenues de prendre des mesures positives qui contribuent à l’épanouissement des communautés de langue officielle en situation minoritaire ainsi qu’à la promotion de l’anglais et du français partout au pays.
Plusieurs institutions fédérales ne comprennent toujours pas leurs obligations ou en ont une compréhension limitée.
Dans leur gestion quotidienne et leur processus décisionnel, elles doivent acquérir le réflexe de se poser les questions suivantes: «Quelle est l’incidence de ce programme ou de cette initiative sur les communautés de langue officielle? Cette décision aura‑t‑elle des répercussions négatives sur la promotion de l’égalité de l’anglais et du français dans la société canadienne? Avons-nous pris les mesures nécessaires afin de bien cerner ces répercussions?
Il est possible d’atteindre cet objectif. En effet, certaines institutions, ayant compris les principes inhérents au respect des obligations de la partie VII, parviennent très bien à déterminer, selon leur mandat, les types de mesures positives à prendre.