Que de bonnes nouvelles au chapitre de l’emploi en Ontario au mois de février… Sans doute que le Premier ministre McGuinty a éclaté de rire en voyant les chiffres de vendredi dernier qui repoussent sans ménagement les allégations du ministre fédéral des Finances voulant que les politiques économiques et fiscales de l’Ontario découragent l’investissement. Ainsi, le mois dernier, il s’est créé 46 200 emplois en Ontario, la plus forte poussée de l’emploi au Canada, effaçant d’un coup les pertes des mois de novembre et de décembre.
Et le taux de chômage est en baisse: il est passé de 6,3% à 6,1%, à peine trois dixièmes de plus que la moyenne canadienne qui profite du très bas taux de chômage en Alberta.
La construction (+ 31 000), les services aux entreprises, les services liés aux bâtiments (+ 20 000), les administrations publiques (+ 11 000) ont contribué, en grande partie, à cette création d’emplois.
Cela dit, les réjouissances à la lecture de ces chiffres ne sont pas partagées par tous. Le secteur manufacturier, en particulier l’automobile, continue de pâtir du ralentissement de l’économie américaine, de la hausse du dollar canadien et des prix élevés de l’énergie. Il s’est perdu près de 20 000 emplois manufacturiers en Ontario en février et la saignée n’est pas terminée.
Heureusement, le secteur des services produit des emplois à profusion et la consommation, le pilier principal de l’économie nord-américaine, demeure forte.