Percussions sans frontières – énergie et créativité au FITDM

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Publié 31/08/2010 par Annik Chalifour

Plus d’une soixantaine d’artistes de l’Ontario, du Québec et des États-Unis ont participé à la 2e édition du Festival International de Tambour et de Danse de Mississauga (FITDM), qui s’est tenu samedi 28 août, de 12h à 22h, au Living Arts Center. Odette Gough de Radio Canada en était la maîtresse de cérémonie en soirée.

L’événement s’est déroulé sous le signe de l’énergie positive qu’a partagée l’ensemble des percussionnistes et des danseurs avec l’auditoire. Le public a conclu le spectacle en se joignant aux artistes sur la scène pour danser sur les rythmes enjôleurs du tam-tam africain.

Djoléï Justine Gogoua a rempli sa promesse, en nous offrant un festival haut en expression artistique provenant de tous les continents.

«J’ai décidé d’immigrer au Canada parce que c’est un pays qui rassemble les cultures du monde entier. Le Festival se veut le reflet de la nouvelle réalité démographique ontarienne en harmonie avec les gens d’ici», a mentionné Justine Gogoua, originaire de la Côte d’Ivoire et vivant en Ontario depuis 15 ans.

De la danse de tambours d’artistes chinois de la Mississauga Chinese Arts Organization aux mouvements de danse traditionnelle d’Éthiopie et d’Érythrée avec Saba Sabina, des chorégraphies mandingues du groupe Manding Foli Kan Don jusqu’aux danses folkloriques malgaches de la troupe Kintana Gazy et Umurisho, les tambourinaires du Burundi: presque tous les tambours du monde y étaient!

Trois nouveaux groupes ont particulièrement attiré l’attention dont Moussou Foli, une formation de batteuses torontoises, toutes cultures et générations confondues et passionnées du djembé; Maloukaï créé à Montréal en 2005, constitué de huit femmes percussionnistes, dont les créations enlevantes s’inspirent de rythmes d’Amérique latine tout en puisant dans le répertoire traditionnel africain; NaZu & Dance Company des États-Unis qui nous en a offert plein la vue et l’ouïe avec l’artiste danseur Nai Zou et sa troupe de danseuses accompagnés de percussionnistes d’Afrique occidentale.

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Sans oublier d’encourager la relève artistique ontarienne, le Festival a introduit nombre de jeunes artistes talentueux, dont Dance Chix, un groupe de quatre élèves danseuses de l’école secondaire Sainte-Famille de Mississauga; la chanteuse et guitariste Esther Ongenda; Sonia Ebanda et Ines Kipré, deux étudiantes universitaires passionnées de danse moderne africaine; le couple de danseurs Ity LaBinguisse et Abdoulaye «Bee» qui nous a démontré le coupé décalé, une danse moderne de la Côte d’Ivoire.

Le FITDM jouit d’un caractère international que son instigatrice, Justine Gogoua, entend maintenir et développer au cours des années à venir.

«L’art de la percussion dépasse les frontières et permet à tout un chacun de se mettre ou se remettre en forme. La percussion touche chacun et chacune de nous puisqu’elle nous relie au cœur qui bat», rappelle l’artiste et directrice de Théâtre CanAfrique.

Le FITDM était accompagné en après-midi d’un grand marché incluant des activités pour toute la famille ainsi que des ateliers de percussion et de danse avec les artistes du Festival.

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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