Elle est d’un vieux curé de campagne, bien désabusé: «La paroisse est la mère de tous les vices».
C’est évidemment la paraphrase plaisante de l’affirmation morale, tout droit venue du catéchisme: «La paresse est la mère de tous les vices». Or la paresse fait partie des sept péchés capitaux, en train de revenir à la mode, grâce au présent Pape.
Non pas qu’il les pratique trop souvent mais les papes sont fait pour méditer sur le bien et le mal et nous aider à mieux nous conduire dans la vie. Eux et de vieux ermites, comme l’Égyptien Évagre le Pontique (Mort en 399, nous dit l’Internet) ou le moine Thomas d’Aquin (au treizième siècle), ont beaucoup réfléchi sur les péchés les plus terribles, venus, affirment-ils, de nos passions.
L’Église catholique allait en dresser plus tard une liste, appelée Les sept péchés capitaux. Il y en avait d’autres, nommés véniels. Les premiers vous conduisaient tout droit en Enfer. Les autres, en Purgatoire. Sauf, évidemment après confession, absolution, pénitence.
Au cas où vous auriez oublié la liste de ces sept péchés, je vous la rappelle: la paresse, l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la colère, l’envie.