Pierre Elliott Trudeau doit se retourner dans sa tombe.
Lui, dont l’héritage le plus précieux, le meilleur gage de l’unité du pays, est la Loi sur les langues officielles et la promotion du bilinguisme dans toutes les sphères de la société, serait confronté aujourd’hui au spectacle navrant d’une course à la chefferie de son grand Parti Libéral où la moitié des 11 candidats sont unilingues.
La seule prétention des Hedy Fry, Ken Dryden, Carolyn Bennett, Scott Brison et autres provinciaux à diriger un parti «national» et les destinées de ce pays, sans en bien parler les deux langues ni – encore moins – à en comprendre les deux cultures fondatrices, est une insulte à notre intelligence et à la mémoire de Pierre Elliott Trudeau.
Puissent-ils se ruiner à la tâche.