à 17h24 HAE, le 15 juillet 2013.
TORONTO – Il sillonne les océans de la planète depuis un an pour éviter d’être arrêté, a été forcé de devenir un spectateur de l’une de ses campagnes préférées, et n’a pas serré sa petite-fille dans ses bras depuis de nombreuses années. Mais le fondateur canadien du groupe écologiste Sea Shepherd, Paul Watson, affiche toujours la même assurance.
Lors d’une entrevue accordée par téléphone à La Presse Canadienne, M. Watson affirme qu’il «passera au travers», et ce peu importe les conséquences. «Qu’ils m’arrêtent ou non, les campagnes de Sea Shepherd vont se poursuivre.»
L’homme de 62 ans, qui se trouve dans un endroit gardé secret, maintient qu’il est poursuivi injustement par le Japon et le Costa Rica, qui ont déposé des accusations à la base de deux mandats lancés contre lui par Interpol.
«Si je suis envoyé au Costa Rica (…) ce n’est qu’une porte vers le Japon», affirme M. Watson, qui tente depuis des années de faire dérailler la pêche à la baleine de ce pays, et qui dit désormais croire avoir été ciblé.