Le Canada vient de commettre un crime de lèse-humanité en invitant sur son sol l’un des plus grands criminels de guerre encore en vie, pour prononcer un discours sur l’éducation et le développement en Afrique.
Le général Paul Kagame, 49 ans, parce que c’est de lui qu’il s’agit, est un criminel de grand chemin, au même rang que Slobodan Milosevic, Charles Taylor… Il dirige le Rwanda avec une main de fer. Son régime est qualifié par The Economist de Londres, comme la plus grande dictature répressive militaire existant encore en Afrique noire.
Le 26 août 2003, le général Paul Kagame a gagné les élections présidentielles avec un score soviétique de 95% des voix, pure mascarade électorale dénoncée par plus d’un. Il assassine ses opposants sans pitié et beaucoup d’autres qui ne peuvent sortir du pays, moisissent tout simplement dans des geôles du FPR à Kigali.
Le cas le plus connu est celui du pasteur Bizimungu, ancien président du Rwanda de l’après génocide et grand homme de culture. Le seul et unique crime qui lui est reproché, est d’avoir créé un parti politique. Le général Paul Kagame a planifié et ordonné l’assassinat du président Juvénal Habyarimana, l’élément instigateur du fameux génocide rwandais de 1994.
Les violations de droits de l’homme et libertés fondamentales par son armée, sont systématiques et monnaie courante. La liberté d’expression n’existe pas au pays des mille collines.