«Aucun projet d’investissement à l’étranger ne devrait voir le jour sans qu’il y ait eu, un dialogue avec les communautés de la région, suivi d’actions concrètes.»
C’est ce que déclarait mardi dernier au Club canadien de Toronto le nouveau président de Droits et démocratie, Rémy M. Beauregard, ancien haut-fonctionnaire du gouvernement de l’Ontario et bien connu dans la communauté francophone.
L’organisation non-gouvernementale qu’il dirige depuis quelques mois œuvre depuis déjà 20 ans à défendre, faire respecter et promouvoir les droits humains et les principes démocratiques tels que définis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Responsabilité
Lorsqu’il y a violation des droits humains par des investisseurs étrangers, la question qui vient en premier à l’esprit est de savoir à qui incombe la responsabilité. En vertu de la Déclaration, c’est sur l’État que retombe cette obligation.
Mais aussi sur les acteurs privés et donc sur les entreprises, qu’elles le veuillent ou non. «Les acteurs non étatiques ont eux aussi des devoirs face aux droits humains. Si on se réfère au préambule de la Déclaration, il est écrit: «tous les organes de la société doivent respecter les droits de la personne et en assurer l’application», rappelle M. Beauregard.