Il y a un manque évident de politiques sociales pour aider les femmes à sortir de la prostitution.
C’est ce qui ressort du film l’Imposture, la prostitution mise à nu, d’Ève Lamont, et du débat qui a suivi sa projection au Collège Boréal par Oasis Centre des femmes, le 24 mars, dans le cadre de la Semaine de la Francophonie,
Réalisé en 2010, ce long métrage met en scène les témoignages de prostituées ayant quitté depuis peu le métier. Le processus de guérison par lequel ces femmes passent met en lumière les problèmes auxquels elles sont confrontées.
«On ne rêve pas d’être prostituée», déclare Rose Dufour, anthropologue spécialisée en santé publique et fondatrice de la Maison de Marthe à Québec, qui s’exprime à plusieurs reprises dans le reportage. «Les phénomènes d’accession à la prostitution sont généralement la pauvreté, l’inceste et toutes autres formes de violences.»
La position d’Oasis centre des femmes sur la question est abolitionniste, rien de moins.