Pour la toute première fois de son histoire, le Paris-Dakar ne prendra pas le départ en 2008. Pour de nombreux amateurs et professionnels du sport automobile, l’annulation de l’épreuve reine des rallyes est vécue comme un cataclysme dans l’histoire des sports motorisés. Et pour le spectateur averti comme néophyte, c’est avant tout un bien culturel immense que l’on lui soustrait.
S’il est évident que mes premières pensées – médiatisation oblige – vont évidemment aux pilotes, amateurs ou professionnels, qui ont consacré une année complète à préparer l’événement de leur vie, il ne faut pas oublier les vrais perdants du Dakar. Car si certains pilotes se retrouvent avec des prêts conséquents à rembourser, l’immobilisation du Dakar représente une vraie perte sèche pour l’Afrique et ses habitants.
Depuis sa création, le Dakar est le seul événement d’envergure internationale qui prend place sur le continent africain, offrant par là même une vitrine au monde sur un territoire meurtri et oublié de la planète. Il ne doit pas disparaître. Vivement 2009…