Le 6 mars dernier, plusieurs écoles du Conseil scolaire Viamonde et du Conseil de district catholique Centre-Sud se sont réunies à l’école secondaire catholique Monseigneur-de-Charbonnel, dans le nord de Toronto, pour entendre les témoignages de Paul-Henri Rips et Marguerite Elias Quddus, deux écrivains et survivants de la Shoah. À la fin de la conférence, les élèves ont pu poser des questions aux invités.
Paul-Henri et Marguerite, âgés respectivement de 85 et 79 ans, ont partagé avec les jeunes le comportement des soldats nazis envers les Juifs lors de la Seconde Guerre mondiale.
Paul-Henri décrit les nazis aux élèves comme étant «des animaux». «Même que dans certains cas, les animaux n’agissent pas comme eux le faisaient», ajoute-t-il.
M. Rips raconte qu’il n’avait que 13 ans quand il a été séparé de sa famille et enlevé par des soldats. C’est là que son enfance joyeuse s’estompa. Le jeune ado fut déporté dans un camp «pour la seule raison que j’étais Juif», signale-t-il. Par miracle, il réussit à s’échapper malgré son jeune âge.
Lorsqu’un élève demanda aux survivants s’ils avaient pardonné aux nazis ce qu’ils leur ont fait, un gros «non!» se fit entendre dans la salle.