S’il est vrai, comme on le prétend, que les dauphins peuvent comprendre jusqu’à 100 mots, pourrions-nous nous entendre, eux et nous, sur un langage commun?
C’est le rêve de Thad Starner, un chercheur en intelligence artificielle, et de Denise Herzing, fondatrice d’un programme de sensibilisation aux dauphins, en Floride. Tous deux font grand cas d’un projet qui permettrait de franchir cette «barrière linguistique», s’ils parviennent un jour à associer tel et tel son émis par ces cétacés à l’une ou l’autre de leurs actions.
En théorie, il serait dès lors possible à un plongeur, équipé d’un appareil pas plus grand qu’un téléphone, de reproduire le son en question en l’accompagnant du mot «humain» correspondant. Bref, le premier traducteur inter-espèces.