Après l’Irak, où la «banalité» des attentats fait partie d’un quotidien qui prélude à une forme de guerre civile, le Moyen-Orient est, hélas encore, sous les feux de l’actualité.
Personne ne conteste à un État de se défendre contre une agression extérieure. Un État ne doit-il pas assurer avant toute chose la sécurité de ses citoyens?
D’action en réaction, sans qu’il soit besoin d’en chercher l’initiateur, tout a commencé à Gaza avec l’enlèvement par des extrémistes palestiniens du caporal Gilat Shalit, qui a également la particularité d’être de nationalité française.
La réaction d’Israël a été forte et massive, s’accompagnant de destructions et d’incursions à Gaza.
On peut comprendre le souci du gouvernement israélien de sauver le caporal Shalit. Peut-on pour autant soutenir une action d’envergure qui semble disproportionnée? Comme semble disproportionnée l’action militaire israélienne contre le Liban.
Prenant comme prétexte l’enlèvement de deux soldats par le Hezbollah libanais, l’armée israélienne a bombardé non seulement le sud Liban, mais également Beyrouth, Tripoli ou la plaine de la Bekaa, touchant des bâtiments, des infrastructures ou même l’aéroport.