Chaque automne, les ours se réfugient dans leur tanière pour dormir jusqu’au printemps. Pourtant, si l’on s’en tient aux définitions de ce qu’est une hibernation, les ours ne seraient pas de vrais «hibernants».
Ce qu’est l’hibernation
Pour comprendre l’activité — ou l’inactivité — des ours, il faut savoir ce que signifie hiberner.
L’hibernation est un état pendant lequel les animaux ralentissent leur métabolisme, parfois jusqu’à 98%. Cela se traduit par un rythme cardiaque plus lent, une respiration plus lente, et une température corporelle plus basse.
Cela leur permet d’économiser de l’énergie et de survivre uniquement grâce aux réserves de graisse qu’ils ont accumulées pendant les mois «actifs». Et ce, jusqu’à ce que la nourriture redevienne suffisante.
Les animaux vont refroidir leur corps de 5 à 10°C en moyenne. Leur température peut ainsi descendre jusqu’à 0°C (3,5°C chez l’écureuil terrestre) et même sous le point de congélation (−2,9°C) au niveau de l’abdomen de l’écureuil arctique.