Les proviseurs des lycées français du Canada et des États-Unis se sont retrouvés le 23 janvier dernier au Lycée français de Toronto (LFT). Le principal objectif de cette réunion qui se déroule chaque année dans un établissement différent est d’organiser le déroulement des épreuves du baccalauréat et leur correction.
L’organisation du Baccalauréat, diplôme français marquant la fin des études secondaires, est une lourde tâche. Ceci est vrai en France mais encore plus à l’étranger, surtout en Amérique du Nord ou la distance séparant les différents établissements complique les choses.
Chaque établissement appartient à une académie au sein de laquelle les sujets sont identiques, le Canada et les États-Unis forment une académie et ont donc les mêmes sujets d’examens. Les corrections des examens doivent être faites par des enseignants de lycées différents. Les enseignants des établissements des États-Unis et du Canada se déplacent donc pour effectuer les corrections des copies et faire passer les examens oraux.
C’est pour discuter de ces questions que les proviseurs des établissements d’Amérique du Nord ainsi qu’un certain nombre d’enseignants se sont retrouvés vendredi au LFT.
Soizic Charpentier, du Ministère des Affaires Étrangères, attachée culturelle et chef de service des établissements scolaires pour l’Amérique du Nord explique que les établissements sont autonomes et privés, mais qu’il faut veiller à ce que les épreuves se déroulent dans les mêmes conditions partout, étant donné que le diplôme du Baccalauréat est reconnu dans toutes les universités de France et d’Amérique du Nord.
Pour s’assurer de cela Gilles Joseph, proviseur du Lycée Rochambeau à Washington et responsable des examens pour les États-Unis ainsi que Brigitte Peytier-Nollen, directrice du Collège International Marie-de-France à Montréal et responsable des examens pour le Canada, travaillent avec Soizic Charpentier ainsi qu’avec les autres proviseurs et les enseignants de terminale dont une quarantaine était présents lors de la réunion.