Ontario: plusieurs écoles primaires touchées par les grèves tournantes

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Publié 11/12/2012 par La Presse Canadienne et L'Express

à 08h43 HNE, le 11 décembre 2012.

TORONTO – De nombreuses autres écoles primaires du secteur public anglophone de l’Ontario seront touchées par des grèves d’une journée de leurs enseignants, ce mardi.

Les débrayages ont éclaté lundi dans les écoles des régions de Stratford et de Timmins. Ils auront lieu ce mardi dans la région de Niagara et à Keewatin-Patricia, dans le nord-ouest de l’Ontario.

Mercredi, ce sont les enseignants d’Ottawa-Carleton, de Lakehead à Thunder Bay et de Hastings-Prince Edward qui ne travailleront pas. Le lendemain, les régions de York, de Trillium Lakelands et de Renfrew seront touchées par les grèves.

Le gouvernement libéral de l’Ontario a annoncé la semaine dernière qu’il ne s’opposerait pas aux grèves d’une journée et qu’il n’aurait pas recours à la loi antigrève puisque la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’élémentaire de l’Ontario (le secteur public anglophone) donne aux parents au moins trois jours d’avis.

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Ces débrayages visent à dénoncer la loi qui accorde au gouvernement le pouvoir de mettre fin à une grève et d’imposer une convention collective s’il n’apprécie pas l’entente négociée par le syndicat et le conseil scolaire régional. La loi accorde aux enseignants jusqu’au 31 décembre pour s’entendre avec leur conseil scolaire.

Ces ententes devront être comparables à celle conclue par le gouvernement avec les enseignants catholiques anglophones, puis avec les enseignants francophones des secteurs public et catholique, l’été dernier. Cet accord prévoit un gel des salaires et une réduction des avantages sociaux.

Le gouvernement affirme qu’il doit geler le salaire des employés du secteur public pour éliminer d’ici 2017 le déficit de 15 milliards $ de la province.

Le mouvement de grèves tournantes n’affecte pas les écoles gérées par les 12 conseils scolaires francophones (4 publics, 8 catholiques), mais la grève du zèle peut gêner certaines activités dans les écoles françaises car certains éléments de leur personnel de soutien sont membre de syndicats anglophones plutôt que de l’Association des enseignants franco-ontariens.

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