Alors que la Ceinture de verdure de Toronto souffle sa sixième bougie, l’exposition de photographies qui met en scène différents aspects de la «Greenbelt» va bientôt être retirée du paysage du centre Harbourfront.
C’est en 1950 que l’architecte paysagiste français Jacques Gréber propose la création d’une ceinture de verdure autour d’Ottawa. Quelques années plus tard, avec ses vingt parcs provinciaux, ses deux parcs nationaux et ses cinq zones protégées, elle deviendra une des ceintures les plus cohérentes et complètes au monde.
Le fer à cheval
En 2005, le projet pour intégrer la région de la Golden Horseshoe à la Ceinture de verdure (régions de Durham, York, Halton, Peel et les villes de Toronto et d’Hamilton) est accepté par le ministère des Affaires municipales et du Logement.
Selon le gouvernement, il est nécessaire de préserver les espaces verts dans la région la plus densément peuplée du Canada, la Golden Horseshoe.
L’année dernière, la conseillère municipale Paula Fletcher, alors responsable des parcs, a soumis au gouvernement provincial un plan d’aménagement, toujours à l’étude, pour intégrer la vallée des rivières Don et Humber de Toronto à la Ceinture de verdure.