Une deuxième édition d’un «café urbain» d’Oasis Centre des femmes et de Reflet Salvéo, mercredi dernier au Collège Boréal, s’inscrivait dans une démarche visant à «briser ce silence entourant la violence systémique contre les femmes».
La violence systémique est définie ici comme le fait d’appliquer des lois sans tenir compte de toute la complexité d’une situation, au détriment des femmes.
«Il s’agit, pour nous, de voir quelles sont les meilleures façons d’intervenir auprès d’une communauté et nommer les couches de la violence qu’on ne voit pas», explique Dada Gasirabo, directrice générale d’Oasis.
Bonjour la police
Ce forum fut un grand succès, selon elle, grâce à la participation de nombreux organismes francophones, experts ainsi que celui du système de la santé et éducatif et communautaire… malgré l’absence remarquée de la police et du service de l’aide à l’enfance.
«C’est bien dommage, car nous étions à la recherche d’une discussion constructive», déplore Odette Doumbé, gestionnaire des programmes à Oasis Centre des femmes.