Thomson Birara est étudiant en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.
Les voix des survivantes: c’est sous ce thème qu’Oasis Centre des femmes, le principal organisme franco-torontois de services aux femmes en détresse ou violentées, a souligné sa rentrée 2016 lors de son assemblée générale annuelle, jeudi dernier, au YMCA du centre-ville.
C’était l’occasion pour Oasis de présenter son bilan de la dernière année devant ses membres et partenaires, en présence de Marie-France Lalonde, la ministre des Affaires francophones.
«Les voix des survivantes sont malheureusement trop souvent étouffées», a déclaré la ministre. Même si, en 2014, la police de Toronto a reçu 7600 plaintes pour de la violence conjugale, on estime que 90% des victimes ne se plaindront pas. «Surtout chez les femmes francophones incapables de transmettre dans leur langue leur détresse, cela a pour effet d’ajouter au traumatisme.»
Mme Lalonde a aussi souligné l’implication de son gouvernement avec l’adoption, en mars dernier, de la Loi sur le plan d’action contre la violence et le harcèlement sexuel.