à 12h33 HAE, le 22 juillet 2013.
TUNIS – Une membre tunisienne du mouvement féministe Femen a déclaré à la cour, lundi, qu’elle était intervenue après avoir vu des gardiens de prison maltraiter une co-détenue, dans le cadre de sa défense contre les nouvelles accusations portées contre elle.
Amina Sboui, âgée de 19 ans, fait maintenant face à des accusations d’insulte et de diffamation d’un fonctionnaire.
Elle avait choqué les Tunisiens en publiant, en mars, des photos d’elle les seins nus afin de dénoncer les discriminations contre les femmes dans son pays. Elle a ensuite été arrêtée le 19 mai après avoir écrit le nom «Femen» sur un mur du cimetière de Kairouan, où des musulmans ultraconservateurs devaient tenir leur conférence annuelle.
La Tunisie est connue comme l’un des pays musulmans les plus progressistes, en particulier en ce qui concerne les droits des femmes, mais les coups d’éclat d’Amina Sboui défient les limites de la tolérance tunisienne.