Notes de voyage: Ottawa, Brantford, Montréal

Partagez
Tweetez
Envoyez

Publié 09/05/2006 par Benoit Legault

Sheraton d’Ottawa : BONNE NOTE

L’hôtel Sheraton Ottawa présente un bouquet de bonnes surprises. D’abord, la localisation au 150 rue Albert, près du Parlement sur le Transitway. Ensuite, le restaurant intime, bien et chaudement décoré avec un menu varié, ingénieux et délicieux. Et puis le service aux chambres est exceptionnel. Les plats arrivent tous chauds, car les assiettes reposent sur des sous-assiettes de terre cuite. Même nos plus petites demandes ont été observées.

Finalement, les chambres du Sheraton sont fraîchement rénovées mais elles sont si traditionnelles que cela les rend inhabituelles aujourd’hui: elles comportent beaucoup de boiseries, de faux marbre, de tapisserie aux teintes traditionnelles de beige et de marine, les rideaux sont lourds et parfaitement opaques, les lits sont immenses et leurs matelas sont nuageux. Et une bien jolie piscine borde le centre d’entraînement de premier ordre.

Coordonnées: Sheraton Ottawa, 150, rue Albert (angle de O’Connor), tél. 613-238-1500 ou 1-800-325-3535.

Brantford : À NOTER

Le prix de l’essence va inciter les Torontois à rouler moins loin de la maison cet été. La ville de Brantford propose trois randonnées: une historique (Time Travellers), une autre en pleine nature (Grand Outdoors) et une troisième le long de la rivière Grand (Rolling on the River). Les randonnées sont organisées en partenariat avec Tourisme Ontario, Brant County Tourism et le Six Nations New Credit Marketing Collective.

Publicité

Le site visitbrantford.ca/greatdrives donne tous les détails. Brantford et sa région font partie de la route Niagara to the Grand, une des neuf routes régionales de ce programme provincial qui incite à visiter l’Ontario en voiture. Les iténéraires proposés pour Brantford sont d’une journée. D’autres itinéraires se font en plusieurs jours.

Tourism Brantford: 1-800-265-6299 ou 519-751-9900.

Guide Ulysses : ANNOTÉ

La collection des Guides Ulysses vient de publier la cuvée 2006 de ses guides des villes de Québec et Montréal. Ces guides sont les seuls guides de voyage produits au Québec. Les grandes villes québécoises sont dépeintes en moult détails. Mais il y a des choses que je ne comprends pas.

Par exemple, les grands hôtels Loews (sur la Grande-Allée) et le Château Frontenac ont la mention Ulysse accordée aux établissements favoris des auteurs du guide. Pourtant, ces hôtels ont des rapports qualité/prix très discutables. D’ailleurs, il n’y a presque pas de mention des prix dans le guide Québec.

Et il y a des oublis difficiles à comprendre; par exemple, pas de mention du resto Aux Anciens Canadiens, un incontournable restaurant de véritable cuisine québécoise.

Publicité

La lourdeur du style utilisé dans les Guides Ulysse me laisse aussi perplexe. Par exemple, on écrit dans la description de l’aréna Maurice-Richard: «Sa patinoire est la seule, dans tout l’est du Canada, à respecter les normes internationales en matière de superficie.» Je trouve que le style pourrait être plus simple, plus amusant, plus imagé. Mais je suppose qu’on souhaite utiliser un style international acceptable pour tous les francophones.

Cela étant, les Guides Ulysse sont très complets et bien faits. La description des nombreux quartiers de Montréal est remarquable. Renseignements: guidesulysse.com.

Aéroport de Montréal : MAUVAISE NOTE

Les navettes de l’aéroport de Montréal sont une source de mauvaises surprises. Le 7 mars dernier, j’achète mon titre à la billetterie des navettes, disant à la guichetière que je vais à la gare des trains. Je prends le bus, qui va directement… à la gare des autocars!

J’exprime ma «surprise», le chauffeur dit «personne ne m’a demandé de débarquer à la gare des trains». «Ah, parce qu’il faut le demander? Pourquoi vous ne le demandez pas aux passagers», demandais-je. «S’il fallait le demander à tout le monde, on n’en finirait plus. Et puis nos horaires sont tellement serrés… Si vous n’êtes pas content, plaignez-vous.»

Cela peut être interprété ainsi: «On ne demande pas aux passagers où ils vont, comme ça on a pas besoin d’y aller, ce qui nous permet plus facilement de respecter les horaires. Vous pouvez vous plaindre, cela ne me dérange pas, car cela n’aura pas de conséquences.»

Publicité

Il y a quelques années, j’ai vécu la situation inverse. À l’aéroport, le chauffeur me demande si je descends à la gare des trains. Je dis que je descends à la gare des autocars. «Ouais, c’est mon dernier trajet ce soir, et ça va me forcer à aller à Berri puis à revenir à la gare des trains pour laisser l’autobus.» C’était vraiment très sympathique, après quatre avions depuis Bangkok… Je ne peux qu’imaginer le traitement réservé aux touristes étrangers désorientés qui arrivent à Montréal.

Auteur

  • Benoit Legault

    Journaliste touristique basé à Montréal. Collaborateur régulier au Devoir et à l-express.ca. Responsable de la rédaction de guides Ulysse. Benoit Legault a remporté plusieurs prix de rédaction touristique. Il adore l'Ontario et ses Grands Lacs.

Partagez
Tweetez
Envoyez
Publicité

Pour la meilleur expérience sur ce site, veuillez activer Javascript dans votre navigateur