Nos écoles au rapport

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Publié 01/04/2008 par Ulysse Gry

Il n’y a pas que les élèves qui passent des examens, les écoles aussi. Les conseils scolaires de district du Centre-Sud-Ouest (CSDCSO) et de district catholique Centre-sud (CSDCCS) ont publié leur rapport annuel. Des résultats prometteurs dans bien des domaines.

«Une très belle année.» Jean-Luc Bernard, directeur de l’éducation et secrétaire-trésorier du CSDCSO, se réjouit d’une année 2007 qui a vu ses écoles innover et se dépasser. «Tant au niveau économique qu’au niveau académique, ajoute-t-il, mais aussi sur les plans culturels et communautaires.» 

Les initiatives n’ont en effet pas manqué pour le conseil scolaire public de langue française de la région Centre-Sud-Ouest. Fêtant ses «dix ans en disant» en décembre dernier, ses paroles ne sont pas restées vaines: le CSDCSO insiste dans son rapport sur ses initiatives de l’année et développe surtout ses réussites.

Tout d’abord, le rapport n’oublie évidemment pas de mentionner l’ouverture officielle du Centre de formation professionnelle et de l’école secondaire Jeunes sans frontières à Brampton. Une nouvelle école qui innove également sur le plan de l’écologie, étant l’une des deux seules du pays à recevoir la certification LEED, décernée par le code du bâtiment du Canada pour reconnaître la qualité environnementale.

«Une école en avance au niveau de l’environnement et de l’économie», comme l’affirme Jean-Luc Bernard, et qui peut influer sur la conscience environnementale de ses élèves, «en donnant un exemple». La performance de ces derniers est aussi exemplaire, avec une nette amélioration de leurs résultats ces dernières années.

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Mais l’engagement du CSDCSO ne s’arrête pas là, et promeut aussi les progrès sociaux et culturels de ses élèves, «en vue de devenir des adultes responsables». La création du SAC (Service d’animation scolaire) va dans cette direction: «Il vient bâtir une identité culturelle, tout en tenant compte des différentes identités propres de nos élèves, assure le directeur de l’éducation. On respecte les différentes nationalités, qui sont un avantage certain.»

«Bonjour, et bienvenu dans l’espace virtuel.» Bernard Lavallée, directeur de l’éducation du Conseil scolaire de district catholique centre-Sud (CSDCCS), présente sur l’écran son rapport. Tout comme celui du CSDCSO, il est axé sur la modernité dans la forme: une interface virtuelle pour permettre l’accès du plus grand nombre et afficher une image d’avenir. Jean-Luc Bernard, du conseil scolaire public, avance aussi le côté éducatif et écologique de la présentation numérique, ne gaspillant pas de papier et permettant une économie d’énergie.

«Une approche active, ajoute-t-il, pas stagnante dans le temps», qui complémente un portail Internet «branché» ouvert aux enseignants et aux élèves, le cyberqu@rtier.

Le CSDCCS n’est pas en reste, et vante lui aussi dans son rapport annuel ses accomplissements, concrets ou abstraits, «comme on peut percevoir les effets du vent, affirme Bernard Lavallée». Les élèves sont ici aussi en première ligne, avec de bons résultats aux examens régionaux,  et «contribuant déjà à bâtir un monde meilleur en s’engageant dans leur communauté». 

Ces progrès sont attribuables à un ensemble d’initiatives: l’accompagnement ciblé du personnel enseignant grâce au projet enseignant-accompagnateur, une formation interne du personnel enseignant, et une emphase sur la communication orale pour l’apprentissage de la lecture. Un personnel qui de plus, selon le rapport, est à 72% «engagé dans la promotion de la langue française et de la culture francophone».

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Au niveau des chiffres, le CSDCCS avait un budget de fonctionnement 2006-2007 de 124 656 491 $, dont 34% ont été utilisés pour des dépenses «hors-classe». De quoi construire ce que Bernard Lavallée appelle ce «je-ne-sais-quoi, ce plus», ce «quelque chose de pas ordinaire qui flotte dans l’air…»

Le CSDCSO a lui dépensé 92 242 622 $ pour réaliser tous ces engagements et innovations, dans un espace territorial qui, comme l’affirme Jean-Luc Bernard, représente en surface «plus de deux fois la Belgique!» Ses dépenses «non liées à la salle de classe», incluant par exemples les transports, les fournitures, les conseillers pédagogiques ou l’entretien, s’élèvent elles à 30 180 124 $.

Malgré tout, il n’est pas question de se reposer sur ses acquis: l’année 2008 a déjà commencé, et avec elle son lot de projets. Au programme pour le conseil scolaire public de langue française, deux nouvelles écoles, de multiples plans de construction, mais aussi un travail attendu sur les transports et l’inclusion des élèves, et une réflexion sur l’apport des parents et leur expertise, «qui ont beaucoup à offrir».

Seul petit désagrément: ainsi formés «à bonne école», les élèves n’ont désormais plus guère d’excuses.

Pour plus de détails, les rapports annuels sont accessibles sur les sites de nos conseils scolaires: www.csdcso.on.ca et www.csdccs.edu.on.ca.

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