Nos deux conseils scolaires occupés à bâtir de nouvelles écoles

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Publié 11/09/2007 par Yann Buxeda

La semaine dernière, les écoles francophones du Grand Toronto ont rouvert leurs portes, après un repos estival bien mérité. Pour les élèves, voici venu le temps des cahiers vierges, des stylos flambant neufs et des bonnes résolutions. Une dernière règle qui s’applique également du côté des institutions et, inévitablement, des conseils scolaires francophones de la région.

Avec une augmentation de près de 3% de ses effectifs pour l’exercice 2007/2008, le sourire est de mise au Conseil scolaire de district Centre Sud-Ouest (CSSDCSO). Mais si les chiffres sont positifs, il reste au conseil de nombreuses choses à régler, et le complexe défi de la gestion du transport scolaire en est un de première main.

Car Francobus, que nous avions évoqué il y a quelques mois dans nos pages, a suscité ces derniers mois de nombreuses réactions de parents d’élèves, et ne fait toujours pas l’unanimité, comme le concède la responsable de la gestion des transports Claire Francoeur: «D’un côté, nous avons des parents qui trouvent ça mieux, de l’autre des parents qui trouvent ça pire. C’est un dossier assez sensible. Mais paradoxalement, je dirais que cette rentrée n’est pas plus complexe que les précédentes. Deux régions ont été particulièrement concernées par le changement de système, à savoir York et Simcoe, ce qui nous oblige forcément à assurer un suivi très poussé dans ces coins.»

À cette occasion, le conseil a notamment mis en place un centre d’accueil téléphonique ces dernières semaines. Un système d’ailleurs rapidement pris d’assaut. Pour la seule journée de mercredi dernier, près de 1 000 appels entrants ont été comptabilisés. Et sur les deux semaines précédant la rentrée, près de 5 000 appels avaient été reçus et émis par le serveur.

Mais si le transport est une préoccupation majeure du CSDCSO en cette rentrée 2007, les projets d’immobilisation amorcés ces derniers mois font également partie des dossiers chauds.

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Les projets de nouvelle école à Toronto (Danforth) et Orangeville suivent leur cours, et leur achèvement devrait être précédé de la mise en place d’un nouveau chantier, avec l’opération Pelletée de terre, à Barrie, qui accueillera aussi une nouvelle école.

L’expansion de la couverture du territoire du conseil est un objectif important au CSDCSO, mais il devra également composer avec deux autres objectifs de taille, à savoir solutionner les problèmes rencontrés à l’école Laure-Rièse et au Collège français.

Au Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (CSDCCS), les projets en immobilisation vont également bon train. Alors que plus de 12 500 élèves ont repris le chemin des écoles mardi dernier, cette dixième rentrée du conseil est marquée par l’ouverture d’une nouvelle école.

Le 49e édifice estampillé CSDCCS a pris place à Milton et accueilli ses premiers élèves. Pour autant, les efforts du conseil catholique pour étendre son champ d’action ne se concentrent pas sur un seul point. Ainsi l’achat d’un terrain a été finalisé dans la ville d’East-Gwillimbury, au Nord de Newmarket, afin de desservir plus largement la communauté francophone de York.

Parallèlement, à Aurora, les travaux de construction de la nouvelle école secondaire catholique Renaissance sont toujours en cours et devraient s’achever à temps pour l’ouverture au second semestre 2008.

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Sur une plus longue échéance, le Conseil prévoit également l’ouverture de deux écoles secondaires et d’une école élémentaire à Toronto, ainsi que la construction d’un nouveau bâtiment à Welland afin de remplacer l’ancien.

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