La semaine dernière, les écoles francophones du Grand Toronto ont rouvert leurs portes, après un repos estival bien mérité. Pour les élèves, voici venu le temps des cahiers vierges, des stylos flambant neufs et des bonnes résolutions. Une dernière règle qui s’applique également du côté des institutions et, inévitablement, des conseils scolaires francophones de la région.
Avec une augmentation de près de 3% de ses effectifs pour l’exercice 2007/2008, le sourire est de mise au Conseil scolaire de district Centre Sud-Ouest (CSSDCSO). Mais si les chiffres sont positifs, il reste au conseil de nombreuses choses à régler, et le complexe défi de la gestion du transport scolaire en est un de première main.
Car Francobus, que nous avions évoqué il y a quelques mois dans nos pages, a suscité ces derniers mois de nombreuses réactions de parents d’élèves, et ne fait toujours pas l’unanimité, comme le concède la responsable de la gestion des transports Claire Francoeur: «D’un côté, nous avons des parents qui trouvent ça mieux, de l’autre des parents qui trouvent ça pire. C’est un dossier assez sensible. Mais paradoxalement, je dirais que cette rentrée n’est pas plus complexe que les précédentes. Deux régions ont été particulièrement concernées par le changement de système, à savoir York et Simcoe, ce qui nous oblige forcément à assurer un suivi très poussé dans ces coins.»
À cette occasion, le conseil a notamment mis en place un centre d’accueil téléphonique ces dernières semaines. Un système d’ailleurs rapidement pris d’assaut. Pour la seule journée de mercredi dernier, près de 1 000 appels entrants ont été comptabilisés. Et sur les deux semaines précédant la rentrée, près de 5 000 appels avaient été reçus et émis par le serveur.
Mais si le transport est une préoccupation majeure du CSDCSO en cette rentrée 2007, les projets d’immobilisation amorcés ces derniers mois font également partie des dossiers chauds.