à 13h40 HAE, le 26 mai 2013.
OTTAWA – Le commissaire aux langues officielles du Canada affirme évaluer ses «options» pour forcer le gouvernement à se plier à la Loi sur les langues officielles quand vient le temps de nommer magistrats, ambassadeurs, sous-ministres et dirigeants de sociétés d’État.
Graham Fraser a demandé l’an dernier à ce que le Bureau du Conseil privé (BCP), le ministère du premier ministre, tienne compte de la Loi sur les langues officielles pour déterminer les exigences linguistiques des milliers de postes pourvus par les nominations du gouverneur en conseil.
Aux yeux du commissaire, si un poste est accompagné du critère de bilinguisme, le gouvernement devrait alors s’assurer qu’il soit respecté par le comité de sélection.
Ces recommandations avaient été formulées en juin 2012, dans la foulée de la nomination de l’unilingue anglophone Michael Ferguson au poste crucial de vérificateur général.