La députée libérale Nathalie Des Rosiers compte présenter à l’Assemblée législative de l’Ontario un projet de loi privé qui éliminerait certains obstacles pour les organisations coopératives de l’Ontario.
La députée d’Ottawa-Vanier (qui a succédé à Madeleine Meilleur en 2016) est déjà à l’origine d’une motion contre l’islamophobie qui a été adoptée à l’unanimité l’hiver dernier, et d’un projet de loi sur le bilinguisme officiel dans l’administration municipale d’Ottawa, que le gouvernement de Kathleen Wynne a repris à son compte et qui serait voté dans les prochains jours.
Il s’agit maintenant de faciliter le travail des coops, par exemple en réduisant leurs coûts de vérification, et en assouplissant certains critères de membriété ou de provenance de leurs revenus, explique à L’Express Julien Geremie, directeur général adjoint au Conseil de la coopération de l’Ontario, qui appuie l’initiative de Mme Des Rosiers.
«Nous avons eu des exemples de coops qui ont eu à fermer leurs portes parce que les coûts d’audit pesaient trop lourd sur les opérations. Dans la même veine, au moins 50% des revenus des coops doivent être issus de la vente à des membres. Certaines coops imposent que tous leurs clients soient membres, mais cela est peu pratique.»
La Coopérative radiophonique de Toronto (CHOQ-FM), dit-il, est un bon exemple. «Normalement, 50% des auditeurs devraient en être membres. On sait bien que cela est impossible à gérer.»