Un des plus grands joueurs de hockey dans la première moitié du XXe siècle est le Franco-Ontarien Édouard « Newsy » Lalonde. Il est embauché par les Canadiens de Montréal en 1909, devient instructeur-chef en 1916 et mène son équipe jusqu’à la coupe Stanley, même s’il passe plus de temps sur le banc des punitions que sur la glace!
Né à Cornwall le 31 octobre 1887, Édouard Lalonde devient journaliste sportif pour l’hebdomadaire The Freeholder, de Cornwall. C’est de là que lui vient le sobriquet Newsy, qui lui restera collé à la peau durant toute sa vie. Il mesure 1 m 75, pèse 77 kg et est ambidextre. Newsy excelle d’abord à la crosse, ce qui ne l’empêche pas de faire sensation au hockey.
Pendant treize ans, avec les Canadiens de Montréal, Lalonde est joueur de centre, entre Didier Pitre et Jack Laviolette (deux autres Franco-Ontariens); ce trio est surnommé The Flying Frenchmen. Newsy Lalonde est un des rares hockeyeurs qui peut jouer à tous les postes (centre, ailier droit, ailier gauche et défenseur). Son style de jeu lui vaut une grande renommée à travers la ligue.
Même si Lalonde ne remporte qu’une seule fois la Coupe Stanley, il gagne sept fois le titre de meilleur marqueur. Il détient encore, aujourd’hui, le record de la meilleure moyenne de buts par partie qui est de 3,45, établie lors de sa saison inaugurale en 1909, où il marqua 40 buts en seulement 12 rencontres. Joe Malone et lui sont les seuls joueurs qui ont une moyenne de plus d’un but par match dans la l’Association nationale et la Ligue nationale de hockey. Même Wayne Gretzky et Mario Lemieux ont été moins efficaces.